
Le PMU L’Imprévu, quartier de la porte de Clichy à Paris, accueille les habitués depuis des décennies. Lalou Elie Thaieb, 75 ans, y passe une grande partie de ses journées, dépensant entre 200 et 300 € par mois aux jeux. “Je connais tout le monde ici, c’est ma famille”, confie-t-il.
Mais ce soir, les habitudes vont être bousculées. Le collectif Bouledogue organise une “teuf PMU”, une soirée insolite qui attire 600 personnes. L’équipe a décoré le bar avec des lumières colorées et des beer pong, et le DJ passe de la tech house.
Pour Valentin Malguy, créateur du collectif, les PMU ont un côté fédérateur et brut, et les soirées visent à garder l’âme de ces lieux tout en les rendant plus attrayants. “Les gens en ont ras le bol de payer 20 € pour entrer dans un club”, explique-t-il.
Redouane, informaticien de 40 ans, est un habitué des “teufs PMU”. “On joue à chaque soirée, c’est dans le folklore”, s’amuse-t-il. Pour Simon, 28 ans, ces soirées offrent une ambiance conviviale et détendue, loin de l’individualisme des autres lieux parisiens.
Les PMU, avec leurs 14 200 points de vente en France, sont devenus des éléments du patrimoine français. Ils suscitent désormais la curiosité des non-adeptes de jeux d’argent, attirés par leur ambiance unique et authentique.
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