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Remiser vins, bière ou spiritueux au placard après des fêtes arrosées. Cette année encore, plus d’un quart des Français envisagent de suivre à la goutte près le «dry january» ou mois sans alcool, selon un sondage Ifop, pour des raisons de santé. Lancée il y a une douzaine d’années, au Royaume-Uni, l’initiative, promue par les autorités sanitaires, permet en effet d’interroger notre rapport à la (sur) consommation de boissons alcoolisées. Et s’ancre dans les têtes. Mais pour d’autres, parfois en situation de dépendance, la sobriété est devenue un mode de vie salvateur. Dans cet épisode, Antoine (1), 52 ans, professeur des écoles, buvait pour aller bien, jusqu’à ce que l’alcool empoisonne son quotidien.
«A la sortie de l’adolescence, je ne bois jamais. Même en soirée, jamais. Puis à 23 ans, j’entre dans le monde du travail. Le soir, je prends une bière pour me détendre, et assez vite toute une bouteille. Je mets deux heures pour la finir. Au fil
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