En direct, guerres au Proche-Orient : la Maison Blanche annonce que « l’accord » entre le Liban et Israël est prolongé jusqu’au 18 février, suggérant que l’Etat hébreu aura jusqu’à cette date pour retirer ses troupes du sud du pays

Donald Trump a proposé de “nettoyer” la bande de Gaza et de demander à l’Égypte et à la Jordanie d’accueillir les réfugiés palestiniens.

Le terme juridique exact pour désigner cette action est “transfert forcé”.

La Cour pénale internationale (CPI) pourrait se saisir de cette question. Un mandat d’arrêt a déjà été émis contre le Premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou et son ancien ministre de la Défense pour crimes contre l’humanité et crimes de guerre.

• Ni Israël, ni la Jordanie, ni l’Égypte n’ont officiellement réagi aux propos de Trump.
• Cette idée pourrait être bien accueillie par Israël, où les partenaires d’extrême droite du Premier ministre prônent depuis longtemps la migration d’un grand nombre de Palestiniens.
• Des groupes de défense des droits humains ont accusé Israël de nettoyage ethnique, défini par les experts des Nations Unies comme une politique visant à chasser la population civile d’un autre groupe ethnique par des moyens violents.

Environ 700 000 Palestiniens ont fui ou ont été chassés de leur foyer lors de la guerre israélo-arabe de 1948-1949, un événement connu sous le nom de Nakba (catastrophe).

Lors de la guerre du Moyen-Orient de 1967, 300 000 Palestiniens supplémentaires ont fui, principalement vers la Jordanie.

La crise des réfugiés est un moteur majeur du conflit israélo-palestinien. Les Palestiniens revendiquent un droit au retour, tandis qu’Israël affirme qu’ils devraient être absorbés par les pays arabes voisins.

De nombreux Palestiniens considèrent la dernière guerre à Gaza comme une nouvelle Nakba, craignant de ne jamais pouvoir revenir chez eux si un grand nombre d’entre eux quittent la région.

L’Égypte et la Jordanie ont rejeté l’idée d’accepter des réfugiés de Gaza.

Le Monde