Sans surprise, le président biélorusse Alexandre Loukachenko, 70 ans, a remporté un septième mandat lors de l’élection présidentielle du dimanche 26 janvier, avec 87,6 % des voix, selon un sondage officiel.
- Les quatre autres candidats soutenaient le régime.
- Les véritables opposants politiques sont emprisonnés ou en exil.
L’Union européenne a dénoncé un “simulacre d’élection” et a menacé de nouvelles sanctions.
Svetlana Tsikhanovskaïa, cheffe des forces démocratiques biélorusses en exil, a qualifié le scrutin de “farce”.
Le régime biélorusse a diffusé une fausse vidéo montrant Tsikhanovskaïa se retirer de son poste. Elle a dénoncé un “fake” et a appelé à la libération des prisonniers politiques.
Les Biélorusses installés à l’étranger, estimés à un million de personnes, n’ont pas pu voter.
Loukachenko a déclaré que les prisonniers politiques pouvaient solliciter une grâce, mais a exclu tout dialogue avec l’opposition en exil.
“Nous avons une démocratie brutale en Biélorussie”, a-t-il déclaré.
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