Villeneuve-Saint-Georges : à gauche, LFI prône l’union par la pression

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«Aucune commune de France ne mérite d’avoir à sa tête un maire de La France insoumise.» Ces mots signés du ministre de l’Intérieur – et donc la personne censée organiser avec impartialité les élections en France – témoignent d’une certaine surprise à l’égard des résultats de l’élection municipale partielle de Villeneuve-Saint-Georges (Val-de-Marne), dont le premier tour s’est déroulé dimanche. La liste emmenée par l’insoumis Louis Boyard est arrivée en tête avec 24,9 % des voix, devant la liste LR de l’ex-première adjointe LR Kristell Niasme (22,7 %). L’incertitude demeure donc pour le second tour dans cette commune qui, autrefois fief coco, alterne depuis quarante ans entre radicaux de gauche, communistes, centristes et divers droite à la tête de son hôtel de ville. Le député préféré (non) de Cyril Hanouna en est conscient. Hier, il a appelé «à l’ouverture de discussions pour protéger notre ville du péril de la droite extrême et de l’extrême droite».

Le chiffon de l’extrême droite

Côté insoumis, on met donc la pressio

Libération