:quality(70)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/liberation/RHNQWW6J4FBWDFLO2PP5FIVZJ4.jpg)
Il pleut. Le ciel grisâtre déverse à nouveau ses flots sur le quartier méconnaissable de Saint-Martin, dans le nord de Rennes, ce lundi 27 janvier. Bordées par le canal d’Ille-et-Rance et la rivière l’Ille, les rues se sont remplies d’eau. Elle se faufile jusqu’aux habitations, imposant le port des bottes à ceux qui voudraient s’aventurer dans ses travées. «Des catastrophes comme celles-là nous rappellent que la nature est plus forte que nous», soupire Valérie, après avoir capturé l’improbable déferlement avec son smartphone, à l’image de beaucoup de badauds ce matin.
2001, 1999, 1995, 1981… Le sud de l’Ille-et-Vilaine est habitué aux crues, particulièrement sur les rivières de la Vilaine et de l’Ille. Mais, à de tels niveaux, «cela fait quarante ans que l’on n’avait pas vu ça», remarque Stéven Tual, météorologue au Temps breton. Rennes n’échappe pas à cet épisode avec des chiffres dépassant les niveaux d’il y a vingt ans à l’écluse de Saint-Martin, d’après Vigicrues. «On se dirige vers le mois le plus humide depuis la Seconde Guerre mondiale à Rennes, avec déjà 174 millimètres de précipitations en janvier», quantifie Stéven Tual. De quoi imposer
Leave a Comment