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On ferme encore des lignes de train en France en 2025. Qu’importe l’urgence climatique, qu’importe l’accès aux services publics. En ce début d’année, c’est dans la Creuse que le couperet est tombé. Officiellement, selon la préfète Anne Frackowiak-Jacobs, la ligne Guéret-Felletin sera «suspendue» à partir du mois d’août. Mais quand le train ne passe plus, on n’est pas près de le revoir : les lignes sont fermées définitivement, remplacées par des cars, les herbes folles s’emparent des rails, qui deviennent des «voies vertes» avant que leur passé ferroviaire ne tombe dans l’oubli… La raison de cette mort programmée ? Les 50 à 80 millions d’euros à trouver pour financer des travaux de régénération du réseau. Une somme quasiment «impossible» à réunir, a affirmé mi-janvier la préfète. Au bout du compte, un simple car prendra la suite.
Il ne faut pas écarter un problème réel. Le réseau est parfois vétuste, la faute à un sous-investissement chronique et à l’Etat qui a acté, sans jamais le graver officiellement dans le marbre, la priorité à la très rentable grande vitesse : le TGV
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