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A Complete Unknown, chronique des années de formation de l’artiste, et de la star Dylan déroulée entre son arrivée à New York en 1961 jusqu’à son échappée du festival de Newport de 1965 après avoir mis le feu au folk, nécessite du recul pour comprendre de quoi elle parle. S’y fait bien sûr sentir, comme attendu dans un récit inspiré par un moment décisif de l’existence du plus virtuose brouilleur de pistes de l’histoire du rock, la tension fordienne entre la légende et la vérité. Mais le film de James Mangold, adapté par le cinéaste à partir d’un scénario du vétéran Jay Cocks et de l’excellent Dylan électrique (Dey Street Books, 2015) du journaliste américain Elijah Wald, s’intéresse très peu à dévoiler une vérité de l’artiste qui aurait jusqu’ici été occultée par les icônes, telle la photo illustrant la pochette de The Freewheelin’ – Dylan cheminant dans une rue de Greenwich Village, à New York, avec à son bras Suze Rotolo, dont James Mangold ne manque pas de proposer le contrechamps.
Le sujet de ce Parfait inconnu est plutôt : comment un artiste surdoué s’entend avec la vérité de ce qui jaillit de lui, et sa propre vraisemblance face aux regards et fantasmes de ceux qui l’entourent, le désirent et l’envient. Ebauche de la problématique, envisagée par Dylan lui-même en 1969 dans une int
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