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Nous comptons de longue date parmi les principaux acteurs de l’accueil des personnes étrangères et notamment de celles qui y sollicitent la protection de notre pays en application du droit d’asile. Aujourd’hui, plusieurs dizaines de milliers de demandeurs d’asile et de réfugiés sont accueillis et accompagnés dans nos associations. Cette mission est le fruit de l’engagement commun de nos associations, des agents des différentes administrations de l’Etat et des collectivités locales, et nous sommes honorés de mettre en œuvre ce droit constitutionnel au nom de l’ensemble des Français·es.
Nous exerçons cependant cette mission dans un contexte qui se dégrade depuis quelques années en dépit des efforts budgétaires passés. Alors que l’évolution des normes et pratiques ne cesse de complexifier notre système d’asile, le projet de loi de finances pour 2025 actuellement étudié suscite une forte inquiétude en ce qu’il risque d’affaiblir l’exercice de ce droit fondamental. Le texte en discussion prévoit, en effet, la fermeture de 6 500 places d’hébergement destinées à accueillir les demandeurs d’asile, fermeture à laquelle s’ajoute la fin du financement de 2 895 places prévues en 2024 mais non ouvertes, ou de places non reconstituées en 2024, ce qui revient à diminuer de 9 324 places la capacité du dispositif national d’accueil (DNA) pour les demandeurs d’asile.
Ces propositions, reviennent à diminuer de près de 9 % la capacité du DNA pour les demandeurs d’asile et interviennent alors même
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