## Le chèque, un moyen de paiement en perte de vitesse
En 2023, le chèque ne représente plus que 2,8 % des paiements scripturaux, contre 9 % en 2016 et plus de 20 % en 2007. Certaines situations nécessitent encore son utilisation, comme les consultations médicales ou les voyages scolaires. Cependant, de nombreux professionnels ont évolué et même les dons aux associations se font désormais par carte ou virement.
Le chèque, d’une taille de 80 × 175 millimètres, pourrait-il disparaître ? “C’est difficile à imaginer, sauf si la réglementation l’imposait ou si une alternative digitale était rapidement déployée auprès des professionnels”, indique Julien Maldonato de Deloitte.
“Pourtant, le chèque coûte cher aux banques, fait l’objet de fraudes et a une mauvaise empreinte écologique”, poursuit-il. Si le chèque est gratuit pour le consommateur, il est onéreux pour les banques car il nécessite des opérations de traitement.
Pourraient-elles le rendre payant ? “Cela paraît peu probable, ce serait désastreux en termes d’image”, note Arnaud Bourdeille de KPMG France.
Encaissement à distance
L’envoi du chéquier est un moment délicat : 89 % des transactions frauduleuses par chèque proviennent de chèques perdus ou volés.
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