:quality(70):focal(2832x2618:2842x2628)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/liberation/K4W6CGWMGREDDMJWGISIGJZK6M.jpg)
«Qu’est-ce qu’on peut y faire ?» ; «Bien sûr que je suis outré, seulement à mon échelle…» ; «Tout ça est trop gros» ; «Je ne sais pas par où commencer», voilà ce que j’entends maintenant, quand je parle de la Palestine. C’est vrai, c’est sûr, il y a de quoi désespérer. L’arrêt des violences ? Des crimes ? Des morts ? Le début de la paix ? La vraie paix et non le cessez-le-feu ? Qui de nous autres, gens ordinaires, peut bien réussir à l’obtenir pour les Palestiniens ? Mais est-ce là que l’espoir se trouve, en réalité ? Dans notre rôle de sauveur, de diplomate ? Ne faut-il pas arrêter de le porter, notre casque bleu, à la fin ? De cesser de vouloir monter au front face à ce qui nous dépasse et nous submerge ? De frapper du poing, puis de hausser les épaules devant ceux qui parlent à notre place, comme les Palestiniens eux-mêmes y sont souvent contraints.
On parle à la place des Palestiniens, oui, ce n’est pas un scoop. Le cessez-le-feu en porte les marques. Quelle voix de leur côté ? Pour le négocier ? Qui sera là pour dire «oui» ou «non» à une solution à deux Etats ? Avec qui peut-on discuter au juste, quand il n’y a personne en face ? Quand on a tué et détruit autant ? Quand avant, pendant et après le cessez-le-feu, la vie des Palestiniens est fauchée ? Qui aurait le courage de parler dans ces conditions ? Là aussi, devant cette absence, cet oubli politique, cette poignée de main avec le vide, on peut finir par hausser les épaules. L’autodétermination des Palest
Leave a Comment