Meta accepte de verser 25 millions de dollars à Trump pour la suspension de ses comptes Instagram et Facebook

Meta accepte de verser 25 millions de dollars à Trump pour la suspension de ses comptes Instagram et Facebook

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C’est ce qui s’appelle faire amende honorable, dans tous les sens du terme. Meta, qui célébrait des bénéfices record supérieurs à 20 milliards de dollars au quatrième trimestre 2024, a accepté mercredi 29 janvier de payer 25 millions de dollars de dédommagements à Donald Trump pour mettre fin à ses poursuites engagées après la suspension en 2021 de ses comptes Facebook et Instagram, a annoncé à l’AFP un porte-parole du groupe.

De quoi mettre fin au litige qui l’oppose au milliardaire depuis bientôt quatre ans. Le président américain avait porté plainte contre Meta et son fondateur, Mark Zuckerberg, en estimant être victime de censure après avoir été exclu de Facebook et d’Instagram le 7 janvier 2021, à la fin de de son premier mandat, pour avoir encouragé ses partisans lors de l’assaut du Capitole à Washington la veille, alors qu’il contestait depuis plusieurs semaines les résultats de l’élection présidentielle américaine.

Le Wall Street Journal a été le premier à faire état de cet accord, dont un porte-parole de Meta a ensuite confirmé la teneur à l’AFP. La décision sans précédent de Meta avait été imitée à l’époque par la plupart des réseaux sociaux grand public, dont Twitter, déclenchant l’arrivée de Donald Trump sur son réseau social personnel, Truth Social.

Meta avait annoncé deux ans plus tard mettre fin à la suspension des comptes de Donald Trump. Le même revirement avait eu lieu sur X, dont le patron Elon Musk, qui venait de rallier le républicain dans sa course pour son retour à la Maison Blanche, l’avait invité à l’une de ses discussions sur le réseau social fraîchement défait des barrières modératrices.

Depuis son retour à la Maison Blanche le 20 janvier, le républicain a beaucoup misé sur les magnats de la technologie, oubliant sa rancune à l’égard de Mark Zuckerberg, qui a assisté à sa cérémonie d’ouverture. A l’instar de ses homologues de la Silicon Valley dont pas un n’a manqué à l’appel au financement pour l’événement du 20 janvier.

Le patron du groupe californien a multiplié les annonces ce mois-ci pour aligner sa société avec la nouvelle administration américaine. Il a nommé plusieurs alliés du président à des postes clefs et mis fin à des programmes très critiqués par les conservateurs. Parmi eux, le partenariat avec le Réseau international de fact-checking, Zuckerberg jugeant le 7 janvier que «les fact-checkers ont été trop orientés politiquement et ont plus contribué à réduire la confiance qu’ils ne l’ont améliorée». Ou encore la limitation de la modération des contenus discriminations et haineux, délaissant l’inclusion pour une acception absolutiste de la liberté d’expression.

Libération

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