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Une fois n’est pas coutume. Le pass culture, dispositif phare de la politique culturelle d’Emmanuel Macron, habituellement très controversé, est ardemment défendu depuis jeudi 30 janvier. Attention, pas n’importe quel pass. Parce qu’il y a pass culture et pass culture. D’un côté, la «part individuelle», qui désigne les 300 euros que chaque jeune peut utiliser en toute autonomie sans recours à un quelconque médiateur, concentre d’incessantes controverses. De l’autre, la «part collective» désigne l’enveloppe accordée aux établissements scolaires pour organiser sorties culturelles et interventions d’artistes dans les classes. Celle-ci fait davantage consensus en répondant en partie aux fondamentaux d’une politique culturelle – faire découvrir à des individus des choses qu’ils n’aiment pas déjà. Si l’on ignore encore à quel point le corps enseignant est attaché à ce dispositif, la récente tempête est l’occasion d’en prendre la mesure.
Par communiqués de leurs rectorats, les établissements scolaires apprenaient jeudi des mesures budgétaires concernant la «part collective», lesquelles ont largement été interprétées dans la panique par divers enseignants comme des coupes et une suspension du dispositif. Panique à bord. En réalité, et comme le rappelait un
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