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La plateforme chimique de Jarrie, appuyée contre les montagnes au sud de l’agglomération grenobloise (Isère), avec ses kilomètres de canalisations aériennes entrecroisées qui relient citernes géantes, tours de production et ateliers, est à l’arrêt depuis trois semaines, bloquée par les salariés d’Arkema, géant français de la chimie. Sur le piquet de grève aux couleurs de la CGT et de la CFDT, un graffiti résume leur état d’esprit : «Arkema veut fermer, nous on veut bosser.»
Le groupe a annoncé le 21 janvier qu’il allait, d’ici la fin de l’année, clore la partie sud du site et licencier près de la moitié des salariés, 154 sur 344. Une décision radicale présentée par la direction comme «malheureusement inéluctable», en raison «de l’absence de fournitures et d’alternatives» après la liquidation prochaine de l’entreprise Vencorex, sur la plateforme chimique du Pont-de-Claix, à 6 kilomètres de là. Arkema dépend en effet largement, pour ses productions de chlore, soude et dérivés, d’un sel très pur qui lui était jusque-là fourni par sa voisine.
Si la CGT d’Arkema dénonce un «effet d’aubaine» de la part du groupe, accusé de profiter de la mort de Vencorex pour liquider des activités jugées trop peu rentables sur son site isérois, ce plan social annoncé n’en illustre pas moins la
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