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On n’aurait jamais dû écouter Confetti, succès de Charlotte Cardin aux sonorités électro pop. Car à l’instant précis où l’un de nos AirPods heurtait le macadam, c’est-à-dire très vite, on était accro à cet «hymne des introvertis». Et on s’imaginait errer comme le zombie de la chanson dans l’univers pailleté de la nuit. Là où l’alcool poisse le sol, où les décibels bâillonnent toute conversation et où l’angoisse, garrottée par le désir de sociabilité, peut pulser sec. Icône de ceux qui se sentent décalés quand ça frétille, ça pétille, et ça brille, la Québécoise privilégie les tête-à-tête et avoue s’être parfois réfugiée dans les toilettes des nightclubs. Non pour se poudrer le nez, mais pour «se recentrer». D’où l’idée de faire de ce malaise social «un titre festif pour ceux qui n’aiment pas faire la fête». De l’épisode dépressif traversé préadolescente ne demeure qu’un rapport décomplexé aux psys et le désir de s’engager pour l’enfance meurtrie. Ce qu’elle fait en levant régulièrement des fonds à destination de l’hôpital pour enfants de Montréal.
Début décembre, le Zénith de Paris craque pour notre croquée dont le timbre oscille entre le grave profond de la soul et le perché des divas du lyrique. Il y a là près de 7 000 personnes, et autant de smartphones, briquets numériques ondulant à bout de bras. Tandis que les baffles surpuissantes transforment les plexus en boîtes à rythme, l’œil s’accroche aux écrans XXL qui encadrent la scène. Déhanché las
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