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Lala Kabangu n’arrête pas. Chambre 204 : l’aide-soignante effectue un change. «C’était un change exceptionnel, parce que ce n’était pas l’heure. Normalement, on a des heures fixes, mais c’était inconfortable de laisser la patiente avec les selles», explique-t-elle au trio qui la suit comme son ombre dans les couloirs de la clinique du Bourget (Seine-Saint-Denis). Sasha et Tomy prennent consciencieusement des notes, Amandine reste en retrait. «Là, je vais répondre aux sonnettes», poursuit l’aide-soignante.
Chambre 209 : la patiente souhaite être mise dans son lit. Il est 15 h 22. «Je ne peux pas vous mettre au lit, vous avez encore une séance. Vous attendez le brancardier, il va venir vous chercher.» Chambre 214 : Lala Kabangu baisse le lit d’un patient, en remonte la barrière, sert un verre d’eau et repart. Une autre demande de mise au lit chambre 215, un retour en 214. Lala Kabangu taquine le patient, hémiplégique à la suite d’un AVC : «Quand vous serez à l’île Maurice, je ne serai pas là !» lance-t-elle pour l’encourager à enlever ses chaussures tout seul. «J’aide le patient, je ne fais pas à sa place», explique-t-elle enfin à son jeune auditoire.
Durant trois jours, fin janvier, une vingtaine d’élèves de première du microlycée du Bourget ont arpenté cette clinique spécialisée en soins de suite et de réadaptation. Des journées intenses à alterner entretiens avec les professionnels et temps d’observation pour in fine produire une enquête soc
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