Chris Vuklisevic, de quoi faire parler les morts

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La trajectoire du Thé pour les fantômes a de quoi faire rêver. Paru au printemps 2023 en grand format (Denoël «Lune d’encre»), puis en édition collector en septembre 2024, le deuxième roman de Chris Vuklisevic a été vendu à plus de 26 000 exemplaires. Son édition de poche, dix jours après sa sortie, atteint déjà les 1 800 copies écoulées. Il est même paru, ou il est en cours de parution, dans onze pays. Pour expliquer ce petit phénomène, son éditeur ravi, Pascal Godbillon parle de la musique de l’écriture. «Un autre Chris (Priest) avait une musique. Graham Joyce avait une musique. Jacques Abeille, Jean-Philippe Jaworski… Ils ont une musique, une écriture qui vous prend par la main et vous emmène là où elle a décidé de vous emmener.»

Où nous emmène donc l’autrice alias Ada Vivalda (nom sous lequel elle a signé un troisième livre en 2024, une romantasy, Porcelaine sous les ruines, sous le label «Olympe») ? Dans un roman fantastique et de réalisme magique. Un narrateur relate l’histoire des jumelles Félicité et Agonie (ou Egonia) qu’il a croisées en menant une enquê

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