«La Pampa» fait les choses amitié

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Après un passage aux manettes de grosses séries françaises (le Bureau des légendes et Baron noir en tant que réalisateur de quelques épisodes, mais aussi et surtout la création de la bonne surprise Oussekine), Antoine Chevrollier s’est attelé à la réalisation de son premier long métrage, surestampillé «film inaugural» – tournage sur les lieux de sa jeunesse, personnages en voie vers l’âge adulte, histoire d’amitié fusionnelle. Cependant, à partir de ce que l’on devine être un matériau au moins en partie autobiographique, il est frappant de constater à quel point le film se moule dans le tout-venant des premières œuvres produites ces temps-ci, tant au niveau des thématiques que dans la façon de les mettre en scène. La Pampa, donc, est ce circuit de moto-cross où les amis Jojo et Willy s’entraînent, petite fabrique de la masculinité à l’ancienne gérée par le père de Jojo (Damien Bonnard) qui mise tout sur la réussite de son fils dans le domaine. Mais ce credo viriliste va se trouver torpillé par la découverte de l’homosexualité de Jojo, d’abord par Willy puis par l’ensemble de la communauté. On a donc affaire à un récit classique, de plus en plus balisé au fil des séquences, qui mène de

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