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En quinze jours d’une tornade trumpiste qui semble déjà durer depuis des mois, c’est sans doute l’une des décisions les plus lourdes de sens. Ce mardi, pour la première fois de l’ère Trump 2.0, une douzaine de migrants ont été transférés vers la base navale de Guantánamo, à Cuba, vestige sombre et encombrant d’une époque où les Etats-Unis enfermaient leurs ennemis loin des regards, à l’abri de la loi américaine. Aujourd’hui, ce n’est plus la «guerre contre le terrorisme» qui alimente aujourd’hui la machine et les fantasmes, mais une autre croisade, indissociable des années Trump, celle menée contre les immigrés et les réfugiés.
Derrière ce premier vol, confirmé ce mardi soir par la porte-parole de la Maison-Blanche lors d’une interview sur la chaîne conservatrice Fox News, se dessine l’ambition démesurée et controversée de Donald Trump : faire de Guantánamo un immense centre de détention pouvant accu
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