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Par coïncidence, trois films récents – le Gang des bois du temple, Bâtiment 5, cette fois The Flats, à l’architecture brute de hautes tours HLM, périphérie de Paris ou quartier nord de Belfast – s’ouvrent sur l’encombrement d’un transport de cercueil. Qu’il faille descendre la boîte chargée de son poids mort ou la monter à vide par l’ascenseur, c’est, dirait-on, le mouvement idéalement cinématographique, un peu gaguesque, de prendre les mesures de l’exiguïté d’un lieu, et des personnages la mesure humaine, à l’échelle.
Dans le documentaire d’Alessandra Celesia, est évoquée la mort d’un jeune oncle lors des «Troubles» d’Irlande du Nord des années 1970-1980, en montant le cercueil chez Joe, le neveu, garçonnet roux devenu homme abîmé par la vie, pour une veillée reconstituée à des décennies de distance, chez lui, avec les voisins actuels. Joe, qui en avait 9 quand son oncle de 17 ans fut exécuté par l’armée anglaise, monologuant de sa parole non réconciliée ou face à Rita la psychologue, se souvient : la vie de quartier, la vie pendant la gu
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