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Après moult tergiversations, le programme d’éducation à la vie affective et relationnelle et à la sexualité (Evars), qui affole les réacs, devrait être mis en œuvre à la rentrée de septembre 2025. Mais, jusque-là, comment s’est forgée notre éducation sexuelle ? Ils ou elles témoignent, pour Libé, de leur propre apprentissage. Aujourd’hui, Pietro, 38 ans, curateur musical à Paris, raconte comment il s’est d’emblée soucié du plaisir de ses partenaires féminines.
«A 12 ou 13 ans, je suis en vacances chez ma tante. Dans la forêt en lisière de sa maison, mon cousin et moi tombons sur un couple en plein acte sexuel. Nous regardons jusqu’au bout. Si j’ai déjà vu des personnes nues – un camarade ramenait des pages de magazines pornographiques à l’école –, c’est bien la première fois que je vois deux personnes faire l’amour. Et cela éveille une sorte de désir en moi. Il faut dire qu’à l’époque, j’ai déjà des érections mais je ne sais pas quoi en faire.
«J’ai la chance d’être née au sein d’une famille assez ouver
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