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Finies les «sorties sèches». C’était la promesse portée par la loi Taquet du 7 février 2022 relative à la protection de l’enfance, qui a voulu enrayer la mise à la porte, à 18 ans et un jour, des enfants placés par l’Aide sociale à l’enfance. «Je me souviens du coup de pied aux fesses que j’ai pris quand je suis devenu majeur à 21 ans, alors c’est difficile d’imaginer que ceux d’après 1974 [et l’abaissement de la majorité à 18 ans, ndlr] aient pu s’en prendre un avec trois ans de maturité en moins», compatis Jean-Marie Muller, ancien enfant placé et président de la fédération nationale de l’Adepape, une association des anciens de l’Aide sociale à l’enfance.
Compétents en matière de protection de l’enfance, «les départements ont maintenant l’obligation d’accompagner le jeune majeur jusqu’à ses 21 ans. C’est une vraie avancée», approuve Sophie Diehl, responsable du pôle justice du collectif Cause Majeur ! Depuis la loi Taquet, «les jeunes majeurs bénéficient d’un meilleur accompagnement éducatif et financier», «la durée moyenne de leur accompagnement a légèrement augmenté» et «les jeunes
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