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Après moult tergiversations, le programme d’éducation à la vie affective et relationnelle et à la sexualité (Evars), qui affole les réacs, devrait être mis en œuvre à la rentrée de septembre 2025. Mais, jusque-là, comment s’est forgée notre éducation sexuelle ? Ils ou elles témoignent, pour Libé, de leur propre apprentissage. Aujourd’hui, Aïssata (1), 32 ans, cheffe de projet marketing à Paris, raconte retrouver sur les réseaux sociaux du contenu lui permettant de parfaire ses connaissances.
«Je me souviens, à l’école primaire, d’un garçon de ma classe qui m’entraîne dans les toilettes pour me montrer son “zizi”. Ça me choque et ça me dégoûte même un peu. Je le dénonce aussitôt à la maîtresse qui le réprimande. Cet épisode me marque beaucoup. Je suis, je crois, en classe de CM1. En cinquième, notre prof de biologie, un peu rigolote, nous donne un cours sur la reproduction. A la fin, elle invite les filles à regarder leur vulve à l’aide d’un miroir une fois rentrées chez elles. Tout le monde se met à rire. Moi, je ne réagis pas et il
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