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Une fois n’est pas coutume, les Etats-Unis et l’Iran sont sur la même longueur d’onde. Au lendemain d’une déclaration de Donald Trump affirmant que l’Iran ne devait pas disposer de l’arme nucléaire, le président iranien, Masoud Pezeshkian, a déclaré jeudi 6 février que son pays ne voulait pas disposer de l’arme atomique. «Nous ne cherchons pas à nous doter d’armes nucléaires», a-t-il déclaré lors d’une réunion avec des diplomates étrangers à Téhéran. Une affirmation qui sera, selon lui, «facile» à vérifier.
Au cours de la réunion de jeudi, retransmise à la télévision, Pezeshkian a fait référence à une fatwa (décret religieux) de longue date, du guide suprême iranien, l’ayatollah Ali Khamenei, interdisant les armes atomiques. Il a expliqué que l’Iran ne cherchait pas à se doter de telles armes car «massacrer des innocents n’est pas acceptable dans la doctrine de la République islamique d’Iran».
La veille, Donald Trump a affirmé être en faveur d’un «accord de paix» tout en expliquant vouloir mettre en place une «pression maximale» sur Téhéran. Une politique dont le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, a jugé qu’elle n’aurait aucun succès, comme ce fut le cas selon lui lors du premier mandat du président américain. «Je crois que la pression maximale est une expérience ratée et la tenter à nouveau conduira à un nouvel échec», a déclaré Araghchi à la presse, après une réunion du Conseil des ministres à Téhéran.
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