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Les sociétés d’intelligences artificielles génératives donneront-elles un jour une part de leur gâteau aux créateurs et ayants droit des œuvres qui ont servi à entraîner, en toute opacité, leurs modèles type ChatGPT, Runway, Midjourney ? Si oui, à quoi ressemblera cette part ? A un fond d’écuelle à saucer collectivement en tuniques de gueux dans les arrière-cuisines de la tech mondiale ? Ou à une rétribution jugée respectueuse du droit d’auteur, tel que défini à l’échelle européenne ?
Et quels intérêts les géants américains, notamment, auraient-ils à partager ? Rappelons qu’ils ne considèrent pas la fouille de données comme un pillage : chaque roman de Patrick Modiano ou photo de Martin Parr ne pesant unitairement rien, ou quasi, dans le système général, les entreprises invoquent le «fair use», fameuse limitation aux droits exclusifs d’un auteur sur son œuvre. Toutes les réponses ne tomberont pas les lundi 10 et mardi 11 février, date du Sommet international sur l’intelligence artificielle hébergé à Paris. Mais l’événement offre en tout cas l’occasion inédite pour les acteurs culturels français de faire entendre collectivement leurs voix aux côtés de celles de chefs d’Etat et dirigeants d’entreprise.
Rachida Dati ne s’est pas privée de le répéter : c’est la première fois qu’un sommet international sur l’IA intègre un volet culture. Et
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