Sommet international sur l’IA : dans le secteur musical, «on combat la dépréciation du travail»

Sommet international sur l’IA : dans le secteur musical, «on combat la dépréciation du travail»

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A croire qu’ils s’étaient donné le mot. Après des mois de chuchotements discrets et bégaiements incertains, tous étaient prêts, enfin, à aborder le sujet de front : le 24 janvier, le secteur musical se réveillait officiellement et en fanfare sur les problèmes et débordements liés à l’utilisation de l’intelligence artificielle générative – comprendre, ces logiciels comme Suno, SongR, Riffusion, Soundful, Loudly, Mubert et des dizaines d’autres, qui produisent en quelques secondes, à partir d’un simple prompt, sans aucune connaissance ou technique requise, des chansons ou morceaux de musique prêts à l’emploi, exactement comme ChatGPT peut le faire avec du texte.

Une technologie qui, si elle menace à terme tout le secteur musical, devrait toucher en premier lieu les compositeurs de musique dédiée à l’image (cinéma, télévision, vidéos internet) et les labels d’illustration sonore. Certains gros acteurs du numérique comme YouTube, Twitch ou TikTok se servent déjà de l’IA pour générer leurs musiques de fond et on a vu arriver en 2023 des projets, entre autres, de chaînes d’hôtel comme ONE/AD, où tout l’habillage sonore est confié à l’intelligence artificielle.

Ainsi ce fameux 24 janvier, tandis qu’au Royaume-Uni, Paul McCartney alertait l’opinion sur le manque d’encadrement légal de ces IA génératives et le désastre potentiel qu’elles annoncent sur le plan des droits d’auteur (il sera suivi peu de temps après par Elton John), on entendait en France la plateforme Deezer annoncer la m

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