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Une simple revanche ? D’après les informations révélées jeudi 6 février par le Parisien et RTL, un homme de 22 ans et son frère de 17 ans, ont été placés en garde à vue pour la violente agression d’un élève de 15 ans mardi après-midi à proximité du collège Angela-Davis à Bobigny (Seine-Saint-Denis). Le premier est un surveillant de l’établissement scolaire.
Roué de coups de poing et de pied par deux individus cagoulés, le jeune collégien avait été temporairement placé en coma artificiel, et était «en cours d’audition» par les enquêteurs en fin d’après-midi mercredi, a rapporté le parquet de la ville. Le rectorat de Créteil a confirmé au Parisien qu’un incident au sein du collège aurait été le déclencheur de cette agression – selon RTL, l’homme de 22 ans aurait découvert un graffiti insultant à son égard dans les toilettes, «le surveillant, n*** ta mère», et avait l’intention de se venger.
Toujours d’après le rectorat, qui ne confirme pas que l’un des deux hommes en garde à vue est un surveillant du collège, une enquête administrative a été diligentée par la rectrice, et trois surveillants suspendus, dans l’attente de suites disciplinaires, dont le suspect. Et précise que c’est une autre surveillante du collège qui aurait fait fuir les deux agresseurs. «La rectrice apporte tout son soutien à cet élève et à sa famille et remercie vivement la surveillante pour son intervention», indique le rectorat cité par le Parisien.
L’attaque a eu lieu mardi à proximité du collège Angela-Davis de Bobigny, ville préfecture du département de Seine-Saint-Denis, où la victime est scolarisée. «Il a été agressé à 300-400 m du collège [mardi] en fin d’après-midi par des individus cagoulés non reconnaissables», avait précisé dans un premier temps le rectorat de Créteil, compétent pour la Seine-Saint-Denis, exprimant son «soutien» au collégien et à la famille. Rencontré par RTL jeudi après-midi, l’adolescent présentait «un visage gonflé et tuméfié, avec des marques de coups violents».
Le rectorat indique au Parisien que les équipes mobiles de sécurité académique ont été dépêchées au collège dès mercredi matin «afin de venir en appui à l’équipe et aux élèves du collège» et qu’une cellule d’écoute a été mise en place. Le maire de Bobigny Abdel Sadi (PCF), lui, s’est rendu mercredi au chevet de l’élève agressé à son domicile, dans le quartier Paul-Éluard.
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