Dijon : échanges de tirs sur une aire d’autoroute, un homme tué et un policier blessé

Dijon : échanges de tirs sur une aire d’autoroute, un homme tué et un policier blessé

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Stupeur sur une aire de l’autoroute A31 au beau milieu de la nuit, à quelques kilomètres au nord de Dijon (Côte-d’Or). Une fusillade a éclaté à 1 heure du matin ce samedi 8 février, opposant deux policiers du Raid et cinq hommes qu’ils suivaient en filature. Si les suspects ont pu prendre la fuite en voiture, l’un d’entre eux a été par la suite retrouvé mort. Lors des échanges de tirs, un des policiers a en outre été touché à la jambe et pris en charge, mais son pronostic vital n’est pas engagé, a déclaré le procureur de Dijon, Olivier Caracotch. L’aire de repos, située au niveau de la ville de Selongey, a été fermée à la circulation, précise le journal local le Bien public.

Peu avant les coups de feu, les deux membres du Raid surveillaient, dans leur véhicule de service, une voiture immatriculée en Grande-Bretagne. Mission qui s’inscrivait dans le cadre d’une enquête pour aide au séjour en bande organisée et association de malfaiteurs. C’est alors que deux hommes, sortis de la voiture en question, les ont visés «subitement [par] des tirs d’armes automatiques», a relaté Olivier Caracotch.

Les agents ont riposté avec leurs armes de service, entraînant la fuite des suspects sur l’autoroute. Leur voiture est retrouvée accidentée une centaine de mètres plus loin : un homme «mortellement atteint» a été découvert à quelques mètres du véhicule. Quatre autres ont pris la fuite. Des «moyens aériens déployés par la gendarmerie nationale» ont finalement permis d’en interpeller trois. Tous de nationalité irakienne et originaires du Kurdistan, ils ont été «immédiatement placés en garde à vue pour tentative d’homicide volontaire sur un fonctionnaire de police». Le quatrième suspect est toujours «activement recherché», précise le procureur de Dijon.

Deux enquêtes distinctes ont été ouvertes, l’une pour «tentative d’homicide volontaire sur un fonctionnaire de police», confiée à la Section de recherches de la gendarmerie de Dijon, l’autre pour «recherche des causes de la mort», assurée par le même service d’enquête aux côtés de l’Inspection générale de la police nationale (IGPN).

Libération

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