:quality(70)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/liberation/TF3RMX2WIZD6HFE37OMWCLHCSA.jpg)
La mythologie grecque ambiance Borgia, Tudors ou Game of Thrones ? Ça s’y prêterait, entre les #MeToo originels de Zeus, les vengeances torves d’Héra, le féminisme versant #BalanceTonPorc d’Artémis, les satyres violeurs, les métamorphoses animalières et toutes les manigances fomentées par les dieux et déesses se susurrant à l’oreille mauvais sorts et infamies d’un air visqueux… Le blockbuster est assuré. Pour une fois, il n’est pas à regarder en pyjama sur Amazon Prime ou Netflix, mais sur scène, avec un élément bonus tout à fait original. En effet, Infamous Offspring s’empare du motif de la famille dysfonctionnelle en déclinant trait pour trait l’esthétique de la série fantastique addictive et bien bourrine (du jeu d’acteur sur-intense aux tapis sonores omniprésents). A ceci près que les personnages d’Aphrodite, Dionysos et consorts sont incarnés par des danseurs époustouflants – pour qui aime en tout cas les chorégraphies à effets spéciaux acrobatiques et virtuoses. Wim Vandekeybus en est spécialiste. Les spectateurs des années 1990-2000 l’ont d’ailleurs vénéré pour ça.
A l’époque, ce chorégraphe belge d’aujourd’hui 61 ans déboulait sur les plateaux avec l’énergie d’un boulet de canon, catapulta
Leave a Comment