«Bridget Jones, folle de lui» de Michael Morris, romcom par enchantement

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«On a tous droit à une seconde chance. – Sauf Hitler.» On en est à quatre. Quatre Bridget Jones. Laquelle, contrairement à Hitler, est anglaise. C’est une vérité universellement reconnue que le personnage génial de la «spinster», de la vieille fille telle que remodelée par la romancière Helen Fielding, extrêmement populaire outre-Manche depuis près de trois décennies, est inspiré de l’univers néoclassique et – chose importante – critique envers l’idéal romantique de Jane Austen (d’Orgueil et préjugés pour le premier film). Le Journal de Bridget Jones, sorti en Angleterre quelques mois avant le 11 septembre 2001, assurait une continuité entre le roman épistolaire – la grande idée du film est la voix off intérieure dudit journal, qui parasite l’ambiance fleur bleue de punchlines et d’esprit burlesque – et la comédie sentimentale, le rose bonbon des sitcoms sédentaires et la féminisation à voix haute, revendiquée, d’un genre baptisé «chick flick».

Le nouveau siècle périclite, la «chick lit» (son pendant littéraire) est passée de mode, la comédie sentimentale ne se porte elle-même pas très bien. Bridget Jones, pourtant, s’accroche, vieillit, revient, amaigrie, avec deux gosses, pour un nouveau tour de piste. Divine surprise : le meilleur de la saga. Bridget Jones, folle de lui, culmine cette fois, réussit sur toute la ligne, non plus en scènes éparses, inégales et toujours hardies, drôles ou sentimentales, vulgaires e

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