Menaces d’Israël contre Gaza, mobilisation des réservistes de Tsahal, le Hamas en Egypte pour discuter du cessez-le-feu… L’actu du conflit au Proche-Orient ce mercredi 12 février – Libération

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Mardi 11 février, Israël a menacé de reprendre des «combats intenses» dans la bande de Gaza, si les otages ne sont pas libérés d’ici samedi, dans le cadre de l’accord de cessez-le-feu. Le premier allié de l’Etat hébreu, Donald Trump, a promis «l’enfer» au Hamas s’il ne relâche pas «tous les otages» retenus à Gaza. Des déclarations qui font suite aux menaces du mouvement islamiste palestinien de reporter les libérations prévues ce jour-là, qui accuse Israël de plusieurs violations de l’accord de trêve. Le Hamas a toutefois affirmé rester «attaché» au cessez-le-feu en vigueur depuis le 19 janvier, pour six semaines. Les termes de l’accord de trêve prévoient la libération de 33 otages au total durant la première phase en échange de 1 900 Palestiniens. Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres a appelé le mouvement islamiste à poursuivre les libérations afin d’éviter «une reprise des hostilités à Gaza qui conduirait à une immense tragédie». Le cessez-le-feu s’est fragilisé ces derniers jours : les négociations sur la deuxième phase de l’accord n’ont toujours pas commencé.

L’armée israélienne a appelé les réservistes alors que l’inquiétude grandit autour du cessez-le-feu à Gaza. La crainte d’un effondrement de l’accord si le Hamas ne libère pas davantage d’otages israéliens samedi, laisse présager une éventuelle reprise des combats. Dans le cadre de l’entente en vigueur depuis le 19 janvier, le mouvement islamiste palestinien a accepté de libérer samedi trois autres otages. Mais le Hamas a annoncé cette semaine suspendre la remise des otages en raison de violations israéliennes des termes de l’accord. Ce mercredi, le porte-parole du Hamas, Hazem Qassem a déclaré que leur «position est claire et nous n’accepterons pas le langage des menaces américaines et israéliennes. Israël doit s’engager à mettre en œuvre les termes de l’accord de cessez-le-feu pour la libération» des otages.

Le Hamas a annoncé dans un communiqué ce mercredi l’arrivée au Caire d’une délégation du mouvement islamiste palestinien, «dirigée par Khalil al-Hayya, chef du Hamas». Leur objectif est d’échanger autour de l’accord de cessez-le-feu à Gaza, pour «mettre fin à la crise actuelle» liée à cette trêve et pour «s’assurer de l’engagement d’Israël à appliquer l’accord». Un diplomate étranger a déclaré anonymement que les médiateurs, l’Egypte et le Qatar, sont en «contact avec Israël et le Hamas pour tenter de résoudre les problèmes et s’assurer que les deux parties respectent l’accord de cessez-le-feu et la libération des otages». Les pourparlers avec les médiateurs ont été confirmés par un porte-parole du Hamas, Hazem Qassem, qui affirme que «des efforts sont en cours pour pousser Israël à respecter les termes du cessez-le-feu.»

Le mouvement islamiste palestinien a loué ce mercredi la position d’Amman et du Caire sur la question du déplacement des Gazaouis. Le Hamas a déclaré dans un communiqué apprécier «les positions de nos frères en Jordanie et en Egypte qui rejettent le déplacement de notre peuple et font état d’un plan arabe pour reconstruire Gaza sans déplacer ses habitants.» Donald Trump avait suggéré de placer Gaza sous contrôler américain pour la reconstruire et de déplacer les quelque 2,4 millions d’habitants en Jordanie et en Egypte. Après des entretiens à Washington, le roi Abdallah II de Jordanie a de nouveau réitéré mardi 11 février sa «ferme opposition» à tout déplacement des Palestiniens. Ce rejet a également été réaffirmé par le président égyptien Abdel-Fattah al-Sissi, attendu prochainement à la Maison Blanche.

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