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Quelle est l’empreinte carbone du football et du rugby en France ? Et qu’est-ce que les deux sports peuvent faire pour la réduire ? Voilà les deux grandes questions auxquelles le think tank The Shift Project tente de répondre ce jeudi 13 février. Dans un rapport intitulé «Décarbonons le Sport – Un premier applicatif au football et au rugby», l’association présidée par l’ingénieur Jean-Marc Jancovici et spécialisée dans le changement climatique quantifie pour la première fois les émissions de gaz à effet de serre générées par les deux sports les plus populaires en France. «Ce rapport est le fruit de plus d’une centaine d’entretiens avec des ligues, fédérations, clubs professionnels et amateurs, associations, sportifs ou encore syndicats», détaille Justine Birot, qui a co-piloté le rapport.
Le bilan est salé : en prenant en compte l’empreinte carbone générée par les 2,5 millions de pratiquants en club, par les équipes professionnelles et par les centaines de milliers de personnes qui se rendent au stade pour les voir tous les week-ends, le football et le rugby sont responsables chaque année de l’émission de 2,2 millions de tonnes de CO2. Soit l’équivalent, explique The Shift Project, de l’empreinte carbone annuelle de l’ensemble des habitants d’une ville comme Rennes ou Lille. 80 % de ces émissions proviennent de la pratique am
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