Dominique Versini, sa mue sociale

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Pour monter dans la tour où se niche le bureau de Dominique Versini, au sixième étage de l’hôtel de ville de Paris, il faut faire des tours et des détours. Avant le dernier escalier qui nous mène sous les toits, une plaque annonce le titre de la maîtresse des lieux, en l’occurrence «adjoint» à la maire de Paris. «Adjoint» ? Fichtre ! Qu’à cela ne tienne, un «e» a été ajouté au marqueur par l’une des membres de la petite bande de meufs qui officient ici autour de l’élue chargée des droits de l’enfant.

Dominique Versini, 70 ans, a ce quelque chose qu’ont les petits feux follets, un sourire inextinguible quel que soit le sujet qu’elle ait abordé juste avant, joyeux ou triste, sa «foi dans la jeunesse», son combat contre la grande précarité, la mort de sa mère. Mais derrière le physique sec et dynamique, on perçoit une grande calme. Elle se plie sans broncher aux désirs de la photographe, se plie littéralement d’ailleurs pour poser dans une alcôve de fenêtre, mettant à contribution sans effort «des années de yoga».

Ici, pas de chichi, malgré l’empilement des intitulés prestigieux – cofondatrice en 1993, puis présidente du Samu social de 1995 à 2002, secrétaire d’Etat chargée de la Lutte contre la précarité et l’exclusion sous Chirac, Défenseure des enfants entre 2006 et 2011, conseillère d’Etat depuis 2004. Pas de langue de bois ou de léchage de bottes. Elle professe seulement son respect pour Jacques Chirac, puis pour Anne Hidalgo, «les deux maires de Paris qui o

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