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Au terme du marathon budgétaire, un constat s’impose : les gouvernements Barnier et Bayrou ont fait le choix d’affaiblir la France sur la scène internationale. Non-respect des engagements contenus dans la loi de programmation en la matière adoptée le 4 août 2021, réduction de la capacité à tenir notre rang face aux attaques des «empires puissances» notamment en France, perte d’influence pour notre diplomatie et pour nos entreprises. C’est une des raisons pour lesquelles les sénatrices et sénateurs socialistes se sont opposés au budget du gouvernement.
En effet, si l’aide publique au développement (APD) ne représente qu’1 % du budget total de l’Etat, elle porte à elle seule 10 % des coupes budgétaires en 2025, après une première réduction en 2024. Ce sont ainsi plus de 34 % des crédits de l’APD qui disparaissent, soit 2 milliards d’euros par rapport à loi de finances 2024. Les conséquences sont majeures.
L’aide publique au développement, c’est un investissement sur le long terme, fondé sur la conviction que la prospérité et la stabilité des nations sont indissociablement liées par l’interdépendance croissante des enjeux, qu’ils soient économique
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