Vice-présidence de l’Assemblée : fracturé, le «socle commun» va-t-il offrir une nouvelle victoire à la gauche ?

Une candidate LR, un autre du MoDem et des rancœurs dans tous les sens entre les alliés de la coalition au pouvoir : un nouveau psychodrame au profit de l’opposition se profile.

Extrait de Chez Pol, notre newsletter politique réservée à nos abonnés : découvrez-la gratuitement.

Il y a quasi deux semaines, les divisions entre députés macronistes et LR conduisaient à l’élection de l’insoumise Aurélie Trouvé à la présidence de la commission des Affaires économiques (surnommée la «Coméco») de l’Assemblée. Leurs chefs, Gabriel Attal et Laurent Wauquiez, avaient alors été incapables de s’entendre, les troupes de droite faisant perdre le candidat EPR en ne votant pas pour lui, alors qu’il devait récupérer le siège de son collègue Antoine Armand devenu ministre de l’Economie et des Finances. La réplique se fera-t-elle sentir ce mardi 22 octobre après-midi, lors du vote pour la dernière vice-présidence du Palais-Bourbon laissée vacante par l’entrée au gouvernement d’Annie Genevard (LR) au ministère de l’Agriculture ?

La droite entend conserver ce poste prestigieux et stratégique, qui offre des présidences de séance et un siège au bureau de la Chambre basse. La députée LR Macron-compatible Virginie Duby-Muller a été désignée candidate. «C’est la seule du “socle commun” qui peut être élue, sinon ça