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François Bayrou pensait sans doute que nier sa connaissance des faits suffirait à éteindre l’incendie. C’est raté. «Je n’ai jamais été informé de quoi que ce soit, de violences ou de violences a fortiori sexuelles. Jamais», assurait mardi, devant les députés, le Premier ministre, interpellé sur l’affaire «Notre-Dame-de-Bétharram». Depuis le 5 février, Mediapart a révélé que le Béarnais, ministre de l’Education nationale en 1996 à l’époque d’une première plainte pour violences, ne pouvait pourtant ignorer les sévices dont se seraient rendus coupables des surveillants et prêtres de cet établissement catholique privé sous contrat des Pyrénées-Atlantiques. En tout, ce sont 112 plaintes d’anciens élèves qui ont été déposées pour des violences, violences sexuelles et viols commis entre les années 1950 et 2010.
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