Une course contre la montre. Santiago, un bébé de 17 jours, a été enlevé dans une maternité d’Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) lundi soir, entre 23 heures et 23h30. Les enquêteurs du service départemental de police judiciaire, saisis des investigations, tentent toujours ce mardi de retrouver ce nouveau-né qui a besoin de soins. Et il faut faire vite. « L’espérance de vie du nourrisson n’est de quelques heures », indique une source policière à 20 Minutes.
Les forces de l’ordre ont été averties peu après minuit par le personnel du service de néonatalogie de l’hôpital Robert Ballanger de la disparition de ce grand prématuré. Ses ravisseurs sont, selon toute vraisemblance, Kevin D. et Christina N., ses propres parents. Ils ont été aperçus en train de quitter les lieux avec un sac à main. Les policiers les soupçonnent d’avoir dissimulé le petit blondinet à l’intérieur et d’avoir ensuite pris la fuite en voiture.
Pourtant, l’état de santé du bambin nécessite, selon un communiqué du ministère de la Justice, « une prise en charge médicale constante ». Après avoir été plusieurs jours en réanimation, l’enfant venait d’être transféré en néonatalogie. Il est toutefois encore incapable de se nourrir au sein ou au biberon.
Plusieurs proches interpellés
Le plan alerte enlèvement a été déclenché au petit matin. Des recherches ont été menées au domicile des parents de Santiago à Noisy-le-Sec, ainsi qu’à l’adresse de plusieurs membres de leur famille. Mais sans résultat pour l’instant. Selon BFM TV, cinq proches du couple, âgés de 23 et 25 ans ont été interpellés près de Livry-Gargan et placés en garde à vue. Les enquêteurs veulent savoir si ces personnes possèdent des informations leur permettant de localiser l’enfant.
A cette heure, le couple et le bébé n’ont pas été retrouvés, nous indique une source policière. Son père porte un jean sombre, un tee-shirt blanc, un blouson en jean bleu clair et un surblouson noir. Sa mère est « habillée d’un pull blanc, d’un blouson sans manche bleu clair et d’une jupe verte », détaille le communiqué du ministère de la Justice. Le temps presse.
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