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Du côté de São Paulo ou encore de Rio, la nuit de jeudi à vendredi a été courte. Du moins pour certains Brésiliens propriétaires d’un téléphone Android, qui ont vu leur sommeil perturbé par une alerte tombée sur leur portable vers 2 heures du matin : un séisme de magnitude 5,5 va frapper le littoral. Dans la zone, c’est pourtant le calme plat. Pas le moindre indice d’activité sismique n’a été signalé par la Défense civile de São Paulo. Le Brésil est situé au centre de la plaque tectonique sud-américaine, ce qui le met relativement à l’abri des séismes de forte magnitude, surtout concentrés aux frontières de ces plaques.
Fausse alerte, donc, mais véritable erreur de la part de Google. «Nous avons rapidement désactivé le système d’alerte au Brésil et nous enquêtons sur ce qui s’est passé, a relaté l’entreprise américaine dans un communiqué. Nous présentons nos excuses à nos usagers pour le dérangement.»
Selon Google, le système Android d’alerte aux séismes «utilise les téléphones Android pour estimer rapidement les vibrations de tremblements de terre et envoyer des alertes aux usagers». Les personnes qui ont reçu l’alerte – des habitants des Etats de São Paulo, Rio de Janeiro et Minais Gerais, situés dans le sud-est du Brésil, la région la plus peuplée du pays – ont également eu accès à des informations sur la façon de réagir face à un séisme, comme le type de chaussures à porter ou la vérification d’éventuelles fuites de gaz.
L’entreprise basée à Mountain View, en Californie, a fait savoir que pour une raison quelconque, son système a détecté des signaux de téléphonie mobile dans un endroit proche de la côte de São Paulo. L’alerte tremblement de terre a alors été envoyée aux utilisateurs présents dans la zone. La notification a précisément fait état de possibles tremblements, de différentes magnitudes, dans la région d’Ubatuba (magnitude 4,4) et à Baixada Santista (magnitude 5,5).
Après avoir présenté ses excuses, l’entreprise Google a néanmoins souligné que son système «n’avait pas été conçu pour remplacer les systèmes d’alerte officiels». Dans un message posté sur les réseaux sociaux, la Défense civile nationale a également évoqué l’incident : «La Défense civile nationale maintient sa stratégie de communication en utilisant les canaux officiels déjà connus de la population, garantissant des informations sûres et fiables.»
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