Déficit public : Macron préfère casser le thermomètre des 3 % plutôt que faire son mea culpa

Déficit public : Macron préfère casser le thermomètre des 3 % plutôt que faire son mea culpa

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Ce n’est pas en cassant le thermomètre auquel on s’est si longtemps fié que l’on fait tomber la fièvre. C’est pourtant ce que vient de faire Emmanuel Macron, en jugeant «caduques» les règles de la zone euro qui limitent le déficit public acceptable pour un pays membre de l’Union européenne à 3 % de son PIB. «Ce cadre financier et monétaire dans lequel nous vivons est caduc», explique ce vendredi 14 février le chef de l’Etat dans les colonnes du Financial Times, estimant que les 3 % sont aujourd’hui un carcan pour l’Europe dont c’est «le moment d’accélération et d’exécution». Aujourd’hui, «il n’y a plus le choix. Parce que c’est le dernier péage. Après c’est la sortie d’autoroute», prévient Macron.

Ce n’est certes pas la première fois que le président français remet en cause cette règle d’airain du «pacte de stabilité» envers et contre l’austère Allemagne : en 2019 déjà, dans un entretien à The Economist, le chef de l’Etat estimait que vouloir maintenir à tout prix le déficit public des pays de l’Union sous la barre des 3 % du PIB relevait d’un «débat d’un autre siècle»

Libération

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