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Kingdom Come : Deliverance II n’est pas un jeu recommandable. Une proposition originale certes, une création d’une impressionnante réactivité se réajustant en permanence aux actions du joueur, oui. Mais c’est un jeu qu’on a détesté très fort des heures durant. Quand l’écrasante majorité des jeux de rôle en monde ouvert adoptent l’heroic fantasy (Elden Ring, Baldur’s Gate 3 ou Skyrim) et demandent au joueur de sauver le monde, Warhorse Studios l’invite simplement à sauver sa misérable carcasse dans la Bohème du XVe siècle. Pas de dragon ou de dieux irascibles, simplement des paysans, des seigneurs et un ordre social brutal crispé par une guerre de succession.
Modeste assistant de l’émissaire du royaume de Skalice chargé de délivrer une missive aux autorités locales, le joueur débarque là en se faisant dérouiller avec toute sa troupe par des bandits qui le laissent pour mort, sans possessions. En moins de deux, on se retrouve cloué au pilori, martelé de tomates et de merde par des villageois en mal de divertissements.
Sitôt libéré, le jeu déploie la modestie de sa proposition : vous êtes tout seul et tout nu, que voulez-vous faire ? Pendant des
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