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Solidarité
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L’Aptira, qui fournissait de l’aide aux exilés depuis 1968 dans la région angevine, va fermer ses portes en fin d’année. Le signe, selon ses salariés, de la mainmise de «superstructures» nationales à la connaissance bien moins fine des publics locaux.
Le répondeur est formel : «Nous ne pouvons pas prendre de nouveaux rendez-vous “dossier juridique”, merci de vous rapprocher d’un avocat ou d’autres associations.» A Angers, l’Association pour la promotion et l’intégration dans la région angevine (Aptira), un acteur historique de l’aide aux exilés, va mettre la clé sous la porte d’ici la fin d’année. Depuis 1968, cette association de 18 salariés propose des cours de français, une permanence juridique ou encore le passage de tests de langue pour obtenir un titre de séjour. Pour les missions locales ou encore France Travail, l’association est l’interlocuteur privilégié dès lors qu’une personne migrante se présente à eux. En tout, elle honore plus de 750 rendez-vous par an.
C’est un communiqué de l’antenne locale de la Ligue des droits de l’Homme qui a mis la situation sur la place publique, le 14 octobre. Deux jours plus tard, au Conseil départemental (géré par une majorité de droite et du centre), le devenir de l’association est posé sur la table par Elodie Jeanneteau (Les Ecologistes) : «Quelle solution peut être envisagée pour pallier cette perte fondamentale ?» C’est Emmanuel Le Roy, secrétaire général de la préfecture du Maine-et-Loire, qui répond : «On mesur
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