AKISSI, No Money Kids, Arthur Fu Bandini, Ronnie... la playlist du cahier musique de «Libération»

AKISSI, No Money Kids, Arthur Fu Bandini, Ronnie… la playlist du cahier musique de «Libération»

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Changer de route fait parfois partie de la vie d’un artiste. AKISSI en est un bon exemple : de l’anglais au français puis du chant au rap, cette jeune rappeuse de 22 ans a pris le temps de se chercher durant ses premières années, avant de trouver aujourd’hui sa formule. Originaire de la ville de Fontenay-sous-Bois, c’est en 2021 qu’elle commence à faire parler d’elle avec Stand Strong, un premier EP entièrement en anglais. Elevée au son de la soul et du rap, AKISSI commence à l’adolescence par le chant, et va poursuivre dans ce registre pour ses trois premières sorties, avant de faire une pause, puis de tout repenser. Une période de silence qui a duré de fin 2023 jusqu’à la rentrée 2024 où elle se choisit un nouveau registre, celui du rap pur et dur.

En septembre dernier, la jeune rappeuse a dévoilé PQ TU QUÉMANDES ?? et récidive en octobre avec BROKE ASS BOY, deux morceaux plein d’attitudes pour justifier la nouvelle direction de sa musique. Influencée par la vague récente de rappeurs et rappeuses à la diction particulièrement calme et nonchalante venue des Etats-Unis (Veeze, Anycia), AKISSI trouve dorénavant l’inspiration dans son quotidien avec une voix (très) posée sur des sonorités, trap ou californiennes, bondissantes. Une musique à la fois détachée et entraînante qu’elle présente aujourd’hui plus longuement sur GO HARD OR GO HOME : sept titres perfusés aux tendances du rap américain actuel, et sur lesquels elle imprime sa personnalité en toute décontraction. Une manière de narguer la concurrence, sans jamais trop s’agiter.

En blindtest, difficile d’imaginer que ce vitupérant blues rock qui gratte, est l’œuvre, non pas d’une formation venue des confins du Mississippi, mais d’un duo francilien. Certainement anachronique. Tant mieux.

Une brillante fausse ode à la réussite, mixant reggae avec pulsion des machines. Extrait d’un premier EP révélant la personnalité hors normes d’un jeune chanteur évoquant autant Bashung que Suicide. Enfin, lointainement.

Ah une nouvelle chanteuse à prénom. La voix à tendance ASMR nous plonge dans une méditation contemplative. No stress avec cette dream pop inspirée. Attention quand même à la soudaine montée dans les aigus.

Même si la grande partie de son EP inaugural, montre qu’Agathe de son vrai prénom a beaucoup (trop) écouté Lana Del Rey, on a trouvé la lumière dans le charme troublant de ce titre pop énigmatique. A suivre.

Réinvention trip-hop pour ce réputé beatmaker hip-hop. Plus de huit minutes aspirantes dédiées au comédien suicidé, dont il imagine une BO (presque) instrumentale de sa vie tourmentée. Remuant.

Libération

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