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Pourchassés ou expulsés des Etats-Unis de Donald Trump à l’Italie de Giorgia Meloni, les personnes migrantes sont ici bienvenues. «Vous êtes richesse, développement, prospérité», avait déclamé l’Espagnol Pedro Sánchez lors de son voyage en Gambie et au Sénégal en août. Pour le gouvernement socialiste, ce ne sont pas que des mots. Certes, se frayer un chemin pour arriver jusqu’au territoire espagnol est aussi difficile que périlleux. En 2024, 46 843 migrants ont accosté dans l’archipel des Canaries à bord de presque 700 embarcations de pêche parties des côtes sénégalaises, une traversée ultradangereuse au cours de laquelle beaucoup ont péri.
Même ceux qui profitent de la «migration circulaire» (un contrat de travail de quelques mois puis retour dans son pays d’origine) sont choisis au compte-gouttes : 350 places de travailleurs agricoles viennent d’être offertes, et au Sénégal et en Gambie, précisément 30 000 personnes se sont portées candidates.
Pour autant, les immigrés illégaux résidant en Espagne se voient offrir de bien meilleures perspectives que dans la plupart des pays européens. Cette semaine,
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