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Tandis que plus de 16 000 personnes se sont retrouvées à la rue au moins une fois dans l’année ; que quatre sans-abri sont mort·es dans les rues de Marseille ces dernières semaines ; que le rapport Nicoll estime à 100 000 le nombre de personnes vivant dans un logement indigne à Marseille ; que 45 000 Marseillais·es attendent un logement social, que plus de 65 901 demandeurs d’asiles vivaient sans toit à Marseille en 2019, que 21 500 foyers ont été expulsés en 2023, soit une augmentation de 23 % depuis la promulgation de la loi Kasbarian, le nombre de logements vacants à Marseille explose.
Il y aurait, en effet, 38 000 logements vides à Marseille selon l’Insee (un quart de plus sur la dernière décennie) dont 20 000 depuis plus de deux ans selon la récente étude du Cerema.
Par ailleurs, aucun chiffre ne rend compte d’une réalité pourtant connue des pouvoirs publics et des associations à Marseille : la vie des personnes exilées en «squat», appartements ou barres d’immeubles occupés «sans droit ni titre» dans des copropriétés ou cités HLM dégradées ou à la rue.
Cet état des lieux nous amène aujourd’hui à exiger la reconnaissance de l’état d’urgence du logement à Marseille, par la municipalité et par l’Etat. La loi prévoit depuis l’après-guerre (ordonnance de 1945, loi de 1998, loi Elan…) la réquisit
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