Un garçon de 3 ans meurt d’une méningite dans la Drôme

Un garçon de 3 ans meurt d’une méningite dans la Drôme

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«Ça a été foudroyant et c’est un drame absolu». Un jeune garçon de 3 ans scolarisé dans la commune d’Espeluche (Drôme) est mort des suites d’une méningite dans la nuit du vendredi 14 au samedi 15 février, d’après les médias locaux ici Drôme Ardèche et le Dauphiné Libéré. «Les parents ont conduit l’enfant aux urgences et en 1h30 il était en réanimation à Lyon. Il est décédé en 24 heures», explique auprès du quotidien régional Christel Falcone, la maire de Rochefort-en-Valdaine, où vivait la famille.

Les 38 enfants de son établissement scolaire et 5 adultes en contact dernièrement avec la jeune victime ont été prévenus et doivent se voir administrer un traitement antibiotique préventif. Pour faire face à la vive émotion, une cellule d’écoute psychologique a été mise en place à l’école ce lundi 17 février, afin d’accompagner les enfants et parents. Le ministre de la Santé, Yannick Neuder, s’est également rendu sur place dans la matinée.

La méningite est «une infection de la moelle épinière et des enveloppes entourant le cerveau, les méninges». La maladie peut être causée par plusieurs types de germes : des virus, des bactéries telles que les méningocoques, et des champignons. Ce type d’infection peut parfois évoluer en formes plus sévères et mortelles, notamment avec un impact neurologique, respiratoire, cardiaque ou digestif.

Les premiers et principaux signes d’une méningite peuvent être confondus avec ceux la grippe, notamment avec l’apparition d’une fièvre, de maux de tête intenses et incessants, des nausées, des vomissements, mais aussi de douleurs musculaires et articulaires. D’autres symptômes plus évocateurs doivent alerter d’une situation anormale, comme une raideur de la nuque, des taches rouges ou violacées sur la peau.

Les méningites sont en recrudescence, puisqu’elles dépassent aujourd’hui le nombre de celles enregistrées à la période d’avant-Covid. Plus de 500 cas ont été recensés entre janvier et novembre 2024, selon l’Institut Pasteur, contre 298 cas entre janvier et septembre 2019.

Libération

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