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Vladimir Poutine boit du petit-lait. Non seulement la Russie est subitement sortie d’une ostracisation diplomatique longue de trois ans, mais en plus l’Union européenne a été, de façon ostentatoire, mise sur la touche. Et pas par n’importe qui, mais par le locataire de la Maison Blanche, himself. La séquence est vertigineuse. Il y a eu le coup de fil entre les présidents russe et américain, mercredi 12 février, sur la nécessité de trouver «une solution à long terme» pour régler le conflit en Ukraine, avec un strapontin prévu pour Volodymyr Zelensky, mais pas même un tabouret d’appoint pour l’UE. A Bruxelles, au même moment, le secrétaire à la Défense américain, Pete Hegseth, tançait les Européens sur leur manque d’engagement financier dans l’Otan – que Kyiv ne pourra pas rejoindre – et militaire sur le terrain, pour soutenir l’Ukraine, qui, elle, devra renoncer aux territoires occupés par la Russie. Moscou jubile.
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