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C’est un nez. De cette accroche escarpée, le lecteur des pages culture fera une tirade, quand le sniffeur de fragrances imaginera une profession. Alors précisons. Marine Leonardi doit son ascension soufflante dans le stand-up au flair qu’elle a eu en janvier 2024, celui de pointer son pif dans la lucarne d’Instagram. Anamorphosé par l’objectif, l’appendice, allié au mantra «Vous n’êtes pas seul·e·s», est vite devenu sa carte de visite, et les followers, terme qu’il convient de féminiser, ont passé la surmultipliée. Conjoint incapable de géolocaliser le panier de linge sale, libido à vau-l’eau, embrouilles avec celles qu’elle nomme les «Brigitte», ses mère et belle-mère aux conseils éducatifs antagonistes, week-ends où le temps ne se prélasse pas plus qu’il ne délasse, l’ex-cadre puise dans sa propre expérience pour sulfater les arnaques de la parentalité et de l’égalité, et dénoncer le poids insidieux de la perfection. Car aux casquettes professionnelles des millennials s’agrège une palanquée d’injonctions sournoises, dont les femmes sont généralement les cibles et parfois les instigatrices. Tutos dingos pour concocter des petits pots bio, boucles WhatsApp tricotant des scolarités exemplaires, cours de Pilates avec vue sur le summer body.
Germe rebelle ? Mauvaise Graine, le spectacle qu’elle joue à la Comédie de Paris et s’apprête à décliner dans l’Hexagone et à l’étranger, affiche complet jusqu’en… 2026. Si les racines courent du nord de l’Italie
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