Guerre en Ukraine : vers une deuxième réunion en France mercredi, élargie à d’autres pays

Guerre en Ukraine : vers une deuxième réunion en France mercredi, élargie à d’autres pays

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Dès le lendemain du mini-sommet de crise organisé à Paris sur la guerre en Ukraine, la France prévoit d’accueillir une deuxième rencontre sur le même thème, affirment ce mardi 18 février des sources diplomatiques à l’agence Reuters. Alors qu’une dizaine de dirigeants de pays européens et de l’Otan avaient répondu présents au premier round lundi, il s’agirait cette fois d’intégrer d’autres pays.

Deux sources précisent qu’il s’agit de la Norvège, du Canada, de la Lituanie, de l’Estonie, de la Lettonie mais aussi la République tchèque, la Grève, la Finlande, la Roumanie, la Suède et la Belgique. Certains pourraient participer par visioconférence ont ajouté les diplomates. Sollicitée par Libération, l’Elysée n’a pour l’heure par confirmé.

Lundi à l’Elysée, l’objectif affiché était de «projeter un esprit de responsabilité et notre capacité à agir, en soutien à l’Ukraine et pour renforcer la sécurité européenne» , selon un relevé de conclusions interne aux autorités françaises consulté par l’AFP.

Lors de cette réunion, les pays participants ont exprimé la nécessité d’un «accord de paix durable s’appuyant sur des garanties de sécurité» pour Kyiv, et leur «disponibilité» à «augmenter leurs investissements» dans la défense, selon un résumé obtenu mardi de sources parlementaires.

Ce message d’unité a toutefois été brouillé par des divisions s’agissant de l’éventuel déploiement, à l’avenir, de troupes européennes en Ukraine. Le Premier ministre britannique Keir Starmer s’y est dit prêt «si un accord de paix durable est conclu», tandis que le chancelier allemand Olaf Scholz a jugé ce débat «prématuré», et que la cheffe du gouvernement italien Giorgia Meloni a estimé que cette option était «la plus complexe et la moins efficace».

Mais les participants semblent aussi avoir trouvé des points d’accord face à la volonté du président américain Donald Trump de négocier rapidement une fin à la guerre en Ukraine avec son homologue russe Vladimir Poutine. «Il y a eu un accord assez large» autour des «principes-clés suivants» : «Rien sur l’Ukraine sans l’Ukraine», «rien sur la sécurité européenne sans les Européens», «nécessité de soutenir la pleine et entière souveraineté de l’Ukraine» et «nécessité de préserver l’unité» de l’Alliance atlantique entre Etats-Unis et Européens.

Libération

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