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Ni kawaii ni K-pop, It’s Okay ! est un teen-movie en toc. Parfois une ouverture de cinéma suffit à plier la partie. In-young, petite fille coréenne et par suite héroïne devenue adolescente, est filmée dans les premiers instants en montage parallèle avec sa mère qui elle ne devient rien puisqu’elle meurt au bout de cinq minutes. Au téléphone, conduisant nécessairement pressée vers un job qui l’empêche d’être avec sa fille, s’excusant auprès d’elle de n’avoir pu trouver le temps de se rendre à l’école pour l’examen de danse traditionnelle où toutes les mamans sont là, elle se prend, selon cette déflagration hyperréaliste dont les responsables des effets spéciaux ne se lassent pas, une voiture en collision latérale gauche dont l’issue est aussitôt fatale. Mais enfin elle l’avait bien cherché, elle n’avait qu’à être au spectacle avec sa fille, une bonne mère comme les autres. Le message d’entrée, en pleine face.
In-young à présent orpheline, tente de vivoter seule et d’accomplir avec des moues d’espièglerie forcée ce qu’il faut d’excellence en danse au milieu des copines du lycée, avec pour prof une sorte de sorcière sévère (mais finalement sympa). Amélie Poulain au pays de Hong Sang-soo en rupture de soju, It’s Okay ! est un premier film «trop cool» qui se trompe de format (à l’anamorphose de guing
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