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Pour bien manger et consommer autrement, des alternatives émergent. La plus engagée : les expérimentations de «Sécurité sociale de l’alimentation» qui se multiplient dans le pays. On compte aujourd’hui une demi-douzaine de caisses active, une trentaine d’initiatives solidaires et de groupes de réflexion. Cette émulation a accouché d’une foule de dispositifs citoyens et associatifs : marchés aux prix échelonnés, épiceries sociales, paniers et conserveries solidaires, usage de monnaie locale, circuits courts, groupements d’achat… Pour structurer au niveau national ce mouvement issu du monde militant, une proposition de loi des députés écologistes, présentée ce 20 février au Parlement, prévoit de mettre à sa disposition durant cinq ans des financements de l’Etat et des collectivités.
Elle rejoint une proposition du député socialiste Guillaume Garot : la création de dix «territoires zéro faim», sur le modèle de l’expérience «territoire zéro chômeur de longue durée», qui concentreraient des essais variés, tels la généralisation des tarifs sociaux dans les cantines de l’école à l’université, l’attribution du chèque alimentation durable ou la mise
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